Certains prophètes de l'apocalypse nous avaient promis l'extinction à brève échéance des espèces sauvages dans la vallée et cela fait quelque temps que nous surveillons les principaux indicateurs de biodiversité de ces montagnes !
Heureusement, l'enchaînement de certains événements récents tend à nous prouver qu'elle n'est en rien menacée, avec, en particulier, le déploiement accéléré de certaines espèces comme les « trouducs » ou les « troudairs » (cf. définitions ci-dessous)...
Les deux photos dans le corps de l'article ci-dessous mettent en scène une sorte de sabotage de la piste découvert récemment et réalisé à base de cailloux et petits blocs déposés sur une large surface, prolongeant ainsi la répétition de nombreux autres actes où nous avions remarqué ce manège ! Un (ou plusieurs ?) sinistricule(s) hurluberlu(s) semble(nt) s'amuser à concevoir et réaliser des obstacles sur la piste pour empêcher ou entraver son franchissement par des randonneurs , des cyclistes , d'autres véhicules , … (?)
Regardez les photos ci-dessous prises à l'extrémité de la piste prolongeant la « départementale » D168a aux abords de son arrivée à Bocca di Sadica :
Quelle intention derrière ce criblage de cailloux sur la piste ? Empêcher le passage des marcheurs, cyclistes, VTTistes, ... vers le col ? Emm...er les véhicules de passage ? Prévenir une fréquentation insupportable du col ?
Connaissant bien cette piste, nous la voyons mal devenir très parcourue en son extrémité : c'est une impasse dans toutes les directions, il n'y a de possibilité d'atteindre Conca que par un chemin de randonnée malaisé en descente sur lequel vélos et VTTs ne peuvent quasiment pas être utilisés, les autres pistes annexes qui partent du col sont aussi des impasses et sont pratiquement impraticables (Alzu di Lanu, Radicale, Punta di Cinaghja). Bref, il n'y pas grand monde qui monte là-haut !
Alors, à quoi servent ces cailloux parsemés sur la piste ? Quelle finalité retorse a pu conduire à inventer ce moyen dérisoire d'entraver le passage ?
Ces « manifestations » de biodiversité font suite à celles que nous avons vécues depuis six ans de manière répétitive dans la vallée : arrachages de panneaux (spécialement quand ils sont marqués « Parc-Aventure »), effacement ou masquage de balises, destructions des marches et aménagements divers des sentiers, etc... toujours sous le sceau de l'anonymat et d'une imagination débordante.
Arrachage de panneaux :
Effacement et masquage de balises :
Ainsi, nos indicateurs de biodiversités locaux montrent bien que certaines espèces du secteur (endémiques ?) ne sont absolument pas en voie de disparition et semblent même, au contraire, reprendre du poil de la bête comme les ours polaires en Arctique.
Le problème, c'est que n'ayant pu le/les identifier et recenser, nous n'avons pas été en mesure de décompter l'espèce , son peuplement , son mode d'habitation et sa mobilité . En particulier, nous ne savons toujours pas si les membres de cette variété « volent en escadrille » ou « sont des animaux nuisibles assez proches de l'homme », comme certains le prétendent chez APB.
D'autres adhérents appellent ce genre d'histrion « trouduc », mais, personnellement, je préfère « troudair » pour l'olibrius en question vu la consistance de ce qu'il semble avoir entre les oreilles...
Mais, dans l'association, nous sommes tous d'accord sur le fait que cette famille est en pleine expansion dans la vallée et que ces représentants constituent un enrichissement évident de notre écosystème, même si leur conception du « vivre-ensemble » n'est pas celle de tout le monde.
C'est un avantage considérable pour la région de pouvoir compter sur ces spécimens particuliers qui ne peuvent qu'attirer les visiteurs dans notre vallée avec l'envie de les contempler dans leur biotope et de s'extasier aux résultats de leurs agissements.
Nous allons donc poursuivre nos investigations pour les découvrir et étudier plus profondément leur milieu en espérant que leur prolifération pourra tout de même être contrôlée : pas sûr qu'on puisse décréter un « numerus clausus » pour plafonner leur population , ni que le cadre législatif permette de les intégrer dans les espèces chassables sur l'île, au même titre que des gibiers nuisibles comme les sangliers.
Évidemment, tout le monde se prend la tête pour comprendre les objectifs de ce type d'actions, tant leur futilité est évidente et du domaine de « l'Absurdistan »... Mais, comme ces hominidés se reconnaissent au fait « qu'ils osent tout », il ne faut pas être surpris.
Les visiteurs non identifiés n'ont pas accès à certaines fonctions des commentaires (insertion vidéos, wikipedia, textes privés, ...).
Cliquer sur l'icône à gauche pour le Mode d'Emploi des commentaires.